Le 34ème Salon du Livre de Paris
L’inauguration solennelle du 34ème Salon du Livre de Paris a eu lieu le 20 mars. Au programme de la soirée : le discours inaugural de Jean-Marc Ayrault (premier ministre français), un discours de la présidente de l’Argentine Cristina Kirchner (le pays est invité d’honneur cette année) en espagnol sans traduction, et des rencontres entre amis écrivains et éditeurs.
Depuis vendredi, le 21 mars, le Salon du Livre a ouvert ses portes au grand public. L’invité d’honneur est l’Argentine, et la capitale invitée d’honneur est Shanghai. 1200 maisons d’éditions et 500 stands ont présenté leurs livres, dont la qualité donne le vertige, 4500 auteurs venus de 45 pays différents les dédicaceront, il y a eu 5 expositions consacrées à la vie et à l’héritage littéraire de Julio Cortázar (L64), aux bandes dessinées chinoises (O78), à l’œuvre du peintre-caricaturiste français Sempé (K98), et à un sujet qui ne perd pas de sa fraîcheur : les femmes dans la littérature.
Cette année, on porte une attention particulière aux « femmes littéraires » et aux « femmes dans la littérature ». Les organisateurs ont posé la question de l’avenir de la littérature des femmes, de sa place et de sa signification, mais aussi dans un certain sens, de sa force salutaire. Les écrivaines, les journalistes, les éditrices tentent de chercher des réponses à ces nombreuses questions actuelles concernant les femmes, pendant des conférences planifiées et des débats (stands U6 et C96).
Les ateliers les plus invraisemblables sont proposés à l’attention des visiteurs, de l’art culinaire (S91) à la pratique de la calligraphie arabe (S46). Dans le cadre du Salon du Livre, la remise de 11 prix littéraires à été planifiée, et se sont tenues quelques dizaines de conférences sur toutes les questions et sur tous les sujets. A titre d’exemple : « Peut-on vendre le corps humain ? » « Et si on parlait des étoiles ? », « Comment écrire un récit national ?», « Tous sont devenus fous », « Juifs et Musulmans, mariés par l’histoire », « L’Héritage de la littérature de l’Est en ligne », « Yakari a 40 ans » etc.
La nouvelle thématique des rencontres littéraires de cette année est « Le livre qui a changé ma vie » (C96). Christiane Taubira, Douglas Kennedy, Pierre Bergé, Héloïse d’Ormesson inspireront les discussions littéraires.
De l’inattendu : le Salon du Livre de cette année propose une promenade dans Paris avec l’auteur Douglas Kennedy, dans un bus des années 1930. Et la Fnac (magasin spécialisé dans l’audio et le matériel vidéo, ndlr) proposera de faire « une photo d’amateur de littérature ». On vous conduira dans un débarras noir et on vous photographiera avec le flash, vous n’aurez pas le temps de comprendre, mais lorsque vous verrez la photographie imprimée vous saurez que vous n’étiez pas dans un débarras mais devant des étagères de livres, avec une lampe à huile (R60).
Cette année, la Russie n’a pas seulement été représentée avec le stand Centre de Russie pour la Science et la Culture à Paris (S60), avec des albums d’art improbables, des œuvres d’auteurs russes vivant en France, et une exposition consacrée à Lermontov ; mais aussi pour la première fois par l’Institut de Traduction (R50) sous la devise Read Russia. Le but de cet Institut est d’aider à la traduction des auteurs russes dans des langues étrangères. Les nouveautés du marché national du livre se trouvaient dans l’exposition. Un grand espace est consacré à la littérature jeunesse. Au programme des animations : des rencontres avec des hommes de lettres russes et avec des Français qui traduisent en russe, des séminaires pour les éditeurs français et une présentation des prix littéraires russes considérables (le Grand Livre, le Booker russe). Pour les enfants, une rencontre avec le conteur Sergueï Sedov.
Cette année, la Russie n’a pas seulement été représentée avec le stand Centre de Russie pour la Science et la Culture à Paris (S60), avec des albums d’art improbables, des œuvres d’auteurs russes vivant en France, et une exposition consacrée à Lermontov ; mais aussi pour la première fois par l’Institut de Traduction (R50) sous la devise Read Russia. Le but de cet Institut est d’aider à la traduction des auteurs russes dans des langues étrangères. Les nouveautés du marché national du livre se trouvaient dans l’exposition. Un grand espace est consacré à la littérature jeunesse. Au programme des animations : des rencontres avec des hommes de lettres russes et avec des Français qui traduisent en russe, des séminaires pour les éditeurs français et une présentation des prix littéraires russes considérables (le Grand Livre, le Booker russe). Pour les enfants, une rencontre avec le conteur Sergueï Sedov.
Aujourd’hui, on pense que dans le monde moderne il y a plus d’écrivains que de lecteurs, le livre papier meurt, et l’automne éternel est arrivé dans la vie des maisons d’édition. Mais quand même, les 198000 visiteurs du Salon du Livre de Paris, la diversité infinie et le plaisir personnel de tendre proximité pour l’édition imprimée inspirent un optimisme inattaquable, une foi en l’avenir du livre et en le printemps éternel.
Le Salon du Livre de Paris est ouvert jusqu’au 24 mars.
P.S.Lors de la rencontre avec écrivain, poète, jouranliste et auteur de l4Observateur Russe Kira Sapguir le 22 mars 2014
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PS o KS
.После презентации на Салоне книги Киры Сапгир «Париж — мир чудесный и особый». Сердечно благодарю сердечно за шикарную и в то же время интеллигентную книгу — своеобразную энциклопедию для приличных людей-россиян.