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jeudi, 28 mars 2024
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La Biennale de Paris

15:41, 2 septembre 2017CulturesImprimer

Grand Palais — le plus grand espace d'exposition de Paris lance sa nouvelle saison culturelle en annonçant la Biennale de Paris des antiquaires qui se déroule du 11 au 17 septembre sous le fameux dôme en verre.
Les plus prestigieuses galeries françaises et du monde entier viendront à Paris pour exposer des objets exceptionnels.

 

Les organisateurs de l'événement, qui ont sélectionné 95 participants, sont sûrs que la Biennale de Paris est le plus beau musée éphémère du monde, dans lequel des chefs-d'œuvre exceptionnels reposent dans une atmosphère spécialement conçue pour transporter les visiteurs vers le fascinant monde de la beauté.

Parmi les éléments remarquables de cette édition 2017:

Le grand concurrent de David

Rival de David à qui il ravit le prix de Rome en 1771, Joseph-Benoît Suvée devint peintre du Roi sous Louis XVI et reçut de nombreuses commandes prestigieuses. La galerie Jacques Leegenhoeck présentera cette esquisse, qui prépare un des tableaux les plus célèbres de Suvée, exposée lors de sa première participation au Salon parisien en 1779 : La Naissance de la Vierge. Cette œuvre, actuellement conservée dans l’église parisienne de l’Assomption de la rue Saint-Honoré, fut admirée par les visiteurs du Salon et lui valut d’être agréée à l’Académie royale. En 2017, le travail préparatoire de ce chef-d’œuvre pourra à son tour être contemplé à La Biennale Paris.

Joseph Benoît Suvée (Bruges, 1743 – Rome, 1807) Esquisse pour La Naissance de la Vierge, 1779 Huile sur toile, 50,5 x 66,5 cm

Le Corbusier sculpteur

Pour cette nouvelle participation à  la Biennale, la galerie Downtown présente une scénographie spécifique conçue en hommage à l’œuvre de Le Corbusier. Celle-ci mettra en avant une sculpture exceptionnelle du célèbre architecte, Ozon Opus I, réalisée en 1947 et conservée dans la famille de son ébéniste et ami Joseph Savina. En bois polychrome, monogrammé et daté, cette oeuvre majeure porte le nom du village pyrénéen : Ozon, où Le Corbusier s’était replié en 1940. Elle sera entourée de pièces importantes de Charlotte Perriand, Jean Prouvé et Pierre Jeanneret. Des pièces contemporaines seront également exposées, telle une sculpture d’Ettore Sottsass (1917—2007) ou des luminaires de Serge Mouille (1922—1988).

Charles-Edouard Jeanneret dit Le Corbusier (1887—1965), Ozon Opus I, 1947 © Marie-Clérin _ Galerie Downtown-François Laffanour

 

Deux bustes impressionnants de réalisme

Le traitement réaliste des visages et l’aspect décoratif des deux œuvres permettent d’attribuer ces bustes, qui seront présentés par la galerie Sismann, à Orazio Marinali (1643—1720). Ce dernier est le chef de file de la sculpture décorative vénitienne qui déterminera l’évolution de la sculpture à Venise au XVIIIe siècle. Ces deux bustes constituent un véritable tour de force sculptural par leur étonnante expressivité et la maîtrise technique. Remarquables par la richesse des détails ornementaux, par l’expressivité des visages ainsi que par le contraste soutenu entre zones d’ombre et de lumière, ils présentent un travail de la surface en schiacciato, une technique qui produit une illusion d'optique par l’emploi de raccourcis perspectifs successifs. À l’instar du marbre, il alterne l’illusion de différentes matières : pierres précieuses, perles, métal, soie, cuir et organismes végétaux et animaux…

Orazio Marinali (1643—1720), Paire de Bustes allégoriques. Pierre calcaire, Venise, Vers 1700, H. 60cm ; L. 57 cm H. 52 cm ; L. 50 cm © Jérémie Beylard

 

Un collier en hommage à l’impératrice Eugénie

Ce splendide collier en forme de plume, composé de diamants, de titane et d’une magnifique tourmaline Paraíba en son centre de 57,21 carats, sera présenté par la maison Moussaieff. C’est un hommage à l’impératrice Eugénie, la femme de Louis-Napoléon Bonaparte III. Il présente à la fois un aspect moderne et fantaisiste ainsi qu’une lumière très vive. La tourmaline Paraíba apporte un charme impérissable, une saturation profonde qui rappelle l’éclat du ciel et de la mer.

Collier en forme de plume en titane et diamants avec une tourmaline Paraíba de 57,21 carats et un diamant rose en forme de poire de 3,29 carats © Moussaieff jewellers

 

Plus d'information sur le site https://www.biennale-paris.com/

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