François Hollande au festival du cinéma russe
В прошлом году первая Неделя, организованная командой неравнодушных к российскому кинематографу, называлась «Когда русские смеются».
« Quand les russes aiment ! » est la seconde édition du festival du cinéma russe qui se tient dans les salles de cinéma des quartiers centres de la capitale. L’an passé se tenait la première édition, organisée par une équipe d’enthousiastes du cinéma russe, sous le nom de « Quand les russes rient».
La visite de François Hollande à l’inauguration de la semaine du cinéma russe avait été anticipée par les organisateurs, bien qu’insoupçonnée des spectateurs, rassemblés dans la salle du cinéma « Balzac ». Rappelons que l’évènement se tient sous le haut patronage du président de la république française.
Marc Ruscart, l’inspirateur idéologique du festival, s’est pénétré de sympathie pour les films d’un pays qui à l’époque portait encore le nom d’Union Soviétique.
C’est pourquoi, quand Marc accueille Alexandre Adabachian, qu’il a personnellement invité au festival, et le serre dans ses bras, appelant le célèbre réalisateur (scénariste, artiste) son « vieil ami », se ressent plus qu’une simple politesse ou une figure de style.
C’est à l’actrice française Macha Méril (née princesse Gagarine) et son mari le compositeur Michel Legrand qu’avaient été imparties les véritables fonctions de parrain et marraine. Une introduction musicale du maestro suscité a justement ouvert l’édition « Quand les russes aiment».
Lors d’une réception à la résidence de l’ambassadeur de Russie en France, Karen Shakhnazarov, le directeur des Studios Mosfilms, a pris la parole à l’occasion de l’ouverture du festival.
Р.О.: Вы регулярно приезжаете во Францию на фестивали российского кино. Кому они адресуются в первую очередь: русскоязычной диаспоре или французскому зрителю, учитывая, что зачастую на экранах повторяются замечательные, но наизусть знакомые ленты, скажем «Летят журавли»?
К.Ш.: На фестивалях, конечно, много русских зрителей, но не только. Посмотрите на фестивале в Онфлере: туда одни французы ходят и собирают залы, а русских нет вообще. Насчет выбора фильмов: они разные, есть старые, но, например, в прошлом году на фестивале в Бордо показывали абсолютно новые, последние ленты, и на сеансы приходила только французская молодежь.
К.Ш: Это политика людей: русских или заинтересованных французов. Я не думаю, что это политика государства. Нет, дело делают энтузиасты: будь то русские или французы. И это очень хорошо.
L’Observateur Russe lui a posé deux questions.
O.R : Vous faites souvent le déplacement en France pour le festival du cinéma russe. A qui ce cinéma s’adresse-t-il en premier lieu : à la diaspora russophone ou au spectateur français, en sachant que parmi les films représentés figurent souvent des oeuvres cultes que tous les russes connaissent par cœur, telles que Quand passent les cigognes ?
K.S : Beaucoup de russes viennent, bien sûr, au festival, mais pas uniquement. Prenons le festival d’Honfleur : vous n’y trouverez que des français pour remplir les salles, et pas un seul russe. En ce qui concerne le choix des films, on y trouve de tout, y compris de vieux films, mais par exemple, au festival de Bordeaux l’an passé figuraient de tous nouveaux films, sortis tout récemment, et seuls des jeunes français venaient assister aux séances.
O.R.: En France, les festivals consacrés au cinéma russe sont chaque jour plus nombreux. Est-ce dû à la politique de la Russie, à une demande émanant de la population russophone locale ou d’un intérêt côté français ?
K.S : C’est la politique des gens : des russes ou des français intéressés. Je ne pense pas que ce soit la politique de l’état (russe). Non, c’est simplement une affaire d’enthousiastes : qu’ils soient russes ou français. Et c’est une très bonne chose.
Quel sera le titre de la prochaine édition l’an prochain ? L’Observateur Russe a eu une idée, qu’il a partagée avec les organisateurs. Il s’est souvenu de la phrase « les russes ne se rendent pas » du roman d’Aleksei Guelassimov.
Le programme de la semaine du cinéma russe qui se tiendra jusqu’au 22 mars dans 4 salles de la capitale est à lire sur le site : Quand les russes aiment – quantlesrussesaiment.com
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