La délégation russe, privée de son droit de vote jusqu’à la fin de l’année à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE)
L’Histoire de comment on nous a jugés en notre absence
Le 10 avril à 10h, à l’APCE ; la résolution de revoir le mandat, ou plus exactement la privation du droit de vote, de la délégation russe au Conseil de l’Europe a été examinée.
D’après les résultats de discussions très animées dans presque toute la salle, les parlementaires ont voté pour cette résolution à la majorité des voix (145 pour, 21 contre, 22 se sont abstenus).
On remarque qu’aucun représentant de la délégation russe n’était présent à cette séance. Ils ont simplement décidé de ne pas venir.
Le rapport, présenté par Stefan Schennach (député autrichien et président du comité de surveillance de l’APCE), n’appelle pas à des « sanctions immédiates concernant la Russie » mais souligne le fait que l’annexion de la Crimée est un acte d’agression illégal de la part de la Russie, parle du caractère non constitutionnel du référendum de Crimée et de la présence illégale des troupes russes sur le territoire de l’Ukraine de l’Est.
En raison de cela, le député autrichien parle « d’une approche graduelle des sanctions ». Cela signifie que, en ayant voté aujourd’hui pour l’adoption de cette mesure, l’APCE reviendra sur la question lors de la session de l’hiver 2015, pour examiner la possibilité de prolonger cette privation du droit de vote de la délégation russe pour encore un an, si la position de la Russie quant à l’Ukraine n’a pas changé. Selon Mr Schennach, un sous-comité sera créé au comité de surveillance, pour surveiller les relations de la Russie avec ses pays-voisins.
Le rapporteur a précisé que la privation de la Russie de son droit de vote signifiait que les politiques russes ne pourraient pas voter à l’élection des juges à la Cour Européenne des Droits de l’Homme, à l’élection du secrétaire général du Conseil de l’Europe, mais aussi dans les comités thématiques de l’APCE dans lesquels ils travaillent.
Il faut dire que les opinions dans la salle étaient très hétérogènes. En dehors des déclarations évidentes sur l’agression, la violation des normes du Droit international de la part de la Russie, de la comparaison du discours de Poutine concernant l’annexion de la Crimée au discours d’Hitler ; des interventions en soutien à la Russie étaient audibles. Par exemple, le député hollandais Cox a dit que le fait de priver de son droit de vote la délégation russe constituait de même une violation du droit du Conseil de l’Europe.
Parmi les nombreuses corrections de cette décision, proposées par les députés, certaines étaient très rudes. Par exemple, du côté des parlementaires géorgiens, on a proposé en guise de correction de priver la délégation russe de tous ses pouvoirs. Mais le rapporteur a souligné: « nous souhaitons priver la Russie de son droit de vote seulement de façon provisoire, puisque le Conseil de l’Europe a l’intention de continuer de travailler et de dialoguer avec la délégation russe ».
De suite après le vote, le chef de la délégation russe à l’APCE Alexeï Pouchkov a déclaré au cours d’une conférence de presse que la Russie quittera l’Assemblée Parlementaire, où sa présence « a perdu son sens », nous communique l’Agence France Presse (AFP). Selon Alexeï Pouchkov, la décision des membres de la délégation russe de leur possible sortie de l’APCE sera prise dans les semaines à venir.
A son tour, l’Observateur russe a réussit à obtenir l’opinion de l’ex président de l’APCE, le député français Jean-Claude Mignon. Il a exprimé son profond désappointement quant à la décision de priver la délégation russe de son droit de vote. « Je fais partie du Conseil de l’Europe depuis 1993, je me souviens comment j’ai voté en faveur de l’entrée de la Russie dans cette organisation. J’ai été à la tête de l’APCE pendant deux ans (2012 à 2014), et j’ai toujours été pour le dialogue et les négociations. Pour mener un dialogue, il faut les deux parties. Je pense que cette décision, pour laquelle je n’ai pas voté, causera un sérieux dommage pour le futur du Conseil de l’Europe. Selon moi, la privation d’une délégation si grande que celle de la Russie de son droit de vote, c’est une énorme erreur », a déclaré l’homme politique français.
On rappellera que la Russie est entrée au Conseil de l’Europe en 1996. Auparavant, on avait déjà privé la délégation russe de son droit de vote à l’APCE en 2000, à cause des événements en Tchétchénie.
De Gaulle s'est exclamé: «Vive le Québec libre!» Pour lui, la France était comptable des Français abandonnés en Amérique du Nord après la victoire des Anglais. De même, la Russie se sent responsable de la sécurité et du bien-être des Russes qui se sont retrouvés «à l'étranger» sans avoir bougé.
Заголовок статьи мог написать только провокатор с российского телевидения. Это лживая, якобы, шутливая фраза. Сперва «мы» покинули зал, а потом «нас» видите-ли осудили... Не покида-ли бы, так и «вас» при « вас» точно так же бы осудили. Портал «Русский очевидец» обращен прежде всего к русскоязычной эмиграции, а не к российской аудитории, поэтому слово «нас» — опять ложь! Нас никто не осудил, осудили грязное путинское мышление, господствующее в эти дни в России, агрессивное поведение России на территории Европы. Мы — не они. Франция традиционно была базой для российской провокатуры. Судя по игривому тону и лживым словечкам этой статьи, она такой и осталась.
Автору. Madame, спасибо, Вы возвращаете веру в то, что среди французской дипломатии умные и порядочные люди еще не полностью исчезли. Мой респект г-ну Жану-Клоду Миньону. К сожалению, не он определяет международную политику страны
Жан-Клод Миньон — наследник тех социалистов и коммунистов Франции, которые в 50-80-е годы прошлого века получали деньги от КГБ и являлись, по-существу, советскими агентами во Франции. Я думаю. французские власти должны провести глубокую проверку связей и банковских счетов этого депутата — явного агента влияния путинской России во Франции.
Михаил, успокойтесь, а то засудят за клевету. Миньон — просто голлист 50-ого года рождения, а значит французский патриот, не лакей у «американских партнёров» в отличие от некоторых с позволения сказать «русских».
Мичел, не тратьте порох: у г. Михаила антикагебистская паранойя помноженная на зуд доноса. Это явная клиника, причем в тяжелой форме. Его ж успокаивать надо: «Все будет хорошо; органы изучат; счета закроют; танки до Ла Манша не дойдут. А сейчас таблеточку и – спать». А то Вы сразу: «...Засудят за клевету, уууууу...». Так же ш и испужать можно.
Кого вообще волнует ПАСЕ.