Radio de l' «Observateur Russe»
Bonjour ! Dans le studio de l' «Observateur Russe» se trouve Catherine Océane. D'ici quelques minutes, vous connaîtrez les événements les plus récents dont ont discuté la semaine passée les leaders des éditions françaises.
«Фигаро» ставит свою оценку позиции премьер-министра: «Мануэлю Вальсу следует остеречься: он начинает «заолландиваться». Бесстрашный и настойчивый премьер-министр превращается в колеблющегося и неуверенного в себе человека».
"Этот климат, откуда он взялся? Всё дело в том, что Франция больна, у неё далеко не всё в порядке… На протяжении нескольких лет эту страну мучает лихорадка под названием «массовая безработица» и нет другого пути её преодолеть, кроме как реформировать экономику. Наша непопулярность, и не нужно прятать голову в песок, это непопулярность в связи с отсутствием результатов», — полагает политик.
Но журналисту «Фигаро» показалось другое: несмотря на громкие заявления и призывы, окончательного распределения ролей по окончании конференции так и не произошло — подвёл он итоги в своём обзоре.
«Нам необходимо воздушное вмешательство», — цитирует президента Ирака Фуада Масума журналист газеты «Ле Монд», а от себя добавляет: «Воздушное вмешательство, но правда в другом смысле, то есть по возможности лёгкое и символическое, судя по всему нужно и самой Франции.
Le vote de confiance à Manuel Valls est devenu l'un des thèmes principaux de la presse française. «Il l'a littéralement arraché des mains de la majorité», «a pris temporairement une bouffée d'air provisoire» «a fait un pari avec les députés de l'Assemblée Nationale» Et bien d'autres titres on décrit la victoire incertaine de Manuel Valls à l'Assemblée Nationale. Nous vous rappelons, sur 577 voix, il en a reçu seulement 269, ce qui est inférieur au seuil symbolique qui est de 289 voix.
Les journalistes du journal «Le Monde» parlent de l’ambiguïté de la situation : « Bonne nouvelle pour Manuel Valls et François Hollande: ils disposent encore d'une majorité à l'Assemblée Nationale. Mauvaise nouvelle pour eux : celle-ci n'est pas absolue, et se rétrécit au fil des mois comme peau de chagrin. »
Au sein de la rédaction du « Monde », on analyse les prémices d'un tel cours des événements. Fin août, à l'Université d'été du parti socialiste, Monsieur Valls a essayé d'établir des relations avec les socialistes critiquant la situation politique actuelle du pays. Ce compromis a été fait dans le seul but d'essayer d'améliorer les forces socio-démocrates de la France. Valls a alors fait l'éloge du travail de l'état dans le secteur économique et s'est rappelé des valeurs traditionnelles de la gauche « intégration et égalité ». Finalement, il a obtenu la victoire c'est ce que suppose le journaliste de cette édition.
Le Figaro met une note sur la position du premier ministre. Manuel Valls devrait se méfier, il commence à se « hollandiser ». Là ou on avait cru percevoir, il y a quelques mois, un premier ministre intrépide et pressé, on découvre peu à peu un homme incertain et fluctuant.
La direction de «Libération» publie un matériau dans lequel sont au centre la figure du ministre de l'économie Emmanuel Macron et son point de vue sur la situation du pays. Lorsqu'on l' interroge sur le vote de confiance de Valls, qu'il a réussi à obtenir avec difficultés, l'homme politique dit :
« D'où vient ce climat ? La France est malade, elle n'est pas bien, Il y a une fièvre depuis plusieurs années dans ce pays qui s’appelle le chômage de masse » et « il n'y a pas d'autres choix qu'avancer, agir pour réformer l'économie...l'impopularité qui est la notre, il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt, c'est une impopularité due au manque de résultats » considère le politique.
L'édition du journal « Le Monde » rapporte d'autres paroles de Macron, dites à propos de l'absence d'activité politique de la part des opposants de Valls et Hollande : « Les parlementaires qu'ils soient de droite ou de gauche qui ne soutiennent pas, il faut les respecter. J'attends de voir ce qu'ils proposent d'autre, je ne l'ai pas entendu. Si c'est plus de déficit public, si c'est plus de dépenses, cette recette a été essayé depuis 20 ans».
Dans un autre article du journal « Le Monde » on cite le premier Ministre du pays Manuel Valls : « Gouverner c'est résister » dit il. Cependant, la rédaction suppose que dans un proche avenir, il y a l'examen du projet de loi de finance ainsi que le projet de loi du budget pour l'année 2015, et également les débats sur la sécurité sociale. Tout cela deviendra un champ de batailles entre l’exécutif du pouvoir et les députés socialistes qui ne sont pas d'accord avec leur chef. « Rien n'est donc garanti pour le gouvernement Valls » conclut le journaliste du « Monde » mettant une note sévère sur une situation difficile.
L'autre thème important qui la semaine dernière a été couvert par les médias français fut la conférence internationale sur l'Irak qui eut lieu à Paris. Les représentants de 30 pays y ont participés dont les USA, les pays d'Europe, et également, les pays arabes voisins de l'Irak.
Dans la mesure où l'initiative de la rencontre au sommet appartenait à Monsieur Hollande, «Le Figaro» a appelé la France « L'avant-garde européenne de la politique de mobilisation contre les djihadistes ».
Le journaliste a souligné que Hollande a appelé la communauté internationale à collaborer avec les pouvoirs irakiens « clairement, loyalement et fortement ». Il n'y a pas de temps à perdre devant « la menace terroriste majeure » dans la région, et dans le monde entier, a déclaré le président.
Mais le journaliste du « Figaro » a montré autre chose. En dépit des grosses déclarations et des appels, la distribution finale des rôles à la fin de la conférence n'a jamais eu lieu- a t il résumé pour finir son article.
Un autre défaut évident de la conférence comme le souligne « Le Figaro » était l'absence du chef Iranien. Car sans ce pays, allié de Damas et de Bagdad, et acteur majeur sur les plans politiques et économique, il n'est pas réaliste d'attendre une baisse des tensions dans la région considère le journaliste.
Le journal « Libération » analyse le rôle de la France dans la coalition antidjihadiste et fait également ses prévisions: Paris qui a déjà fourni des armes aux combattants kurdes au nord de l'Irak pourra bientôt s'unir à la coalition anti-djihadiste en utilisant des avions de type « rafale » basés sur la base militaire de Al Darf aux Émirats Arabes Unis. Cependant, même si un soutien semblable est hautement apprécié par Washington, il doit être du moins limité car «il y a déjà une activité au niveau de la politique extérieure dans la région du Sahel et en Afrique Centrale» selon les dires de François Khesbourg consultant du fond des recherches stratégiques à Paris dans « Libération ».
«Une intervention aérienne est nécessaire » cite le président Irakien Fouad Massoum le journaliste du « Monde » et ajoute à lui même « une intervention aérienne certes, mais dans un autre sens c'est à dire dans la mesure du possible légère et symbolique est visiblement nécessaire à la France elle même »
Et c'est tout pour aujourd'hui, avec vous était Catherine Océane et la radio de l' « Observateur Russe ». Le prochain panorama des événements les plus discutés en France la semaine prochaine le 25 septembre.
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Мда, интересно, чем всё это закончится...
А где же новые репортажи? Они будут? Ждём с нетерпением!