L’art contemporain kazakh à Strasbourg
Жители и гости столицы Эльзаса уже имели возможность познакомиться с современным искусством Стамбула, Бухареста, Гданьска, Будапешта.
В этом году проект переступает границы Европы и отправляет нас в путешествие в культурную столицу Казахстана — город Алма-Ата.Depuis 2008 le projet de l’association Apollonia et de la ville de Strasbourg « e.cité » propose une plongée dans la culture et les traditions d’une ville d’Europe à travers l’art contemporain.
Les habitants ainsi que les visiteurs de la capitale Alsacienne avaient déjà eu la possibilité de découvrir l’art contemporain de Istanbul, Bucarest, Gdansk, Budapest.
Cette année le projet franchit les frontières de l’Europe pour nous transporter dans la capitale culturelle du Kazakhstan, dans la ville de Alma-Ata.
« Русский очевидец » отправился на поля раскинувшихся экспозиций.
Первая остановка — в Музее современного искусства выставка « Жизнь — легенда » открывает перед посетителями работы 15 современных художников.
«Представленные работы, техники, возраст художников очень разные, — говорит куратор Дарья Евдокимова, но их связывает общая идея — поиск идентичности, новых идей в искусстве. Это попытки выхода из канонов социалистической системы и вариации на тему свободы мысли художника. Так или иначе, в каждой работе мы найдем что-то либо советское, либо традиционно казахское».
Le projet se déroule sur plusieurs sites : « L’Observateur russe » a pris la route en vue d’explorer le large champ des expositions.
Premier arrêt au musée d’art contemporain avec l’exposition « La vie est une légende » qui fait découvrir aux visiteurs les travaux de 15 artistes contemporains.
« Les travaux présentés, leurs techniques, l’âge des artistes sont très divers, nous confie le conservateur Daria Evdokimova, mais ils sont unis par une idée commune – la recherche d’identité, d’idées neuves dans l’art. Il s’agit de tentatives de sortie des canons du système socialiste et de variations sur le thème de la liberté de pensée de l’artiste. Dans chaque œuvre nous trouvons ainsi soit quelque chose de soviétique, soit de traditionnellement kazakh. »
Beaucoup des artistes présentés ont travaillé avec les archives dans cette recherche d’identité. L'oeuvre du duo ZITABL de Zitta Sultanbaeva et Ablikim Akmullaev « Eggheads » nous parle des gens dont le destin se fait moudre par la machine du temps. Zita Sultanbaeva et Ablikim Akmmullaev sont en couple. Sur la photographie est représenté le grand-père de Zita, qui croyait sincèrement aux idées du communisme. A l’époque stalinienne on découpait sur les photos de groupe les visages de ceux qui, au sein d’une famille, avaient été touchés par la répression. Le nivellement de l’individualité, la dépersonnalisation, la conception de l’individu comme maillon infime et insignifiant du tout collectif sont autant de traits caractéristiques de l’idéologie soviétique. Les visages découpés sont remplacés chez les artistes par des œufs, offrant une représentation visuelle de l’idiome « identiques, comme sortis de l’incubateur ».
Другая их работа — « Базар » — это сцены блошиных рынков, не только Казахстана, но и других бывших советских республик. Сфотографировав несколько объектов на рынке, художники затем покупали один из них, и теперь он представлен как часть инсталляции. Каждая такая инсталляция подписана обрывками фраз, которыми обменивались продавцы с покупателями.
Autre duo – Elena et Viktor Vorobiev. Leur travail s’intitule « Photo for documents. Necessary Additions ». « A notre époque nous avons pris beaucoup de photos pour nos papiers, confie Elena Vorobyeva. l’Etat pour lequel nous avons pris ces photos n’existe plus, mais les photos, elles, se sont conservées. » Le travail graphique des artistes est particulièrement intéressant : ces derniers ont scanné les photographies , auxquelles il ont ajouté plusieurs détails comiques, dessinés à la main.
Un autre de leur travaux, « Bazar » représente des scènes prises sur des marchés aux puces, pas seulement du Khazhastan, mais également d’autres anciennes républiques soviétiques. Après avoir photographié plusieurs objets sur les marchés, les artistes ont ensuite acheté l’un d’entre eux, qui est aujourd’hui représenté comme partie intégrante de l’installation. Chaque installation similaire est accompagnée de bribes de conversation qu’ont échangées vendeurs et acheteurs.
Второй этап проекта — отдельная выставка фотографий « Годы тишины » Сырлыбека Бекботаева представлена в выставочном пространстве Stimultania. Она собрала работы молодого художника из нескольких серий.
L’installation monumentale « Transgression » de Galim Madanov et Zauresh Terekbay, présentée il y a quelques années à Venise, évoque un supermarché ou une étagère des pensées de l’artiste sur la situation actuelle du Kazakhstan. Un tableau fait de tableaux, dans lequel il n’y a pas de schéma particulier. L’artiste le représente comme une palette de couleurs. Chaque élément a sa propre signification : s’y trouvent représentés la symbolique de la société consumériste, l’évocation des traditions, le khazakhstan contemporain…
La seconde étape du projet est l’exposition de photographies « Les années du silence » de Syrlybek Bekbotaev, présentées dans l’espace d'exposition Stimultania. Elle réunit les travaux issus de plusieurs séries du jeune artiste.
- выставка 15 художников в Музее современного искусства «Жизнь — легенда» (до 8 марта 2015 года)
- выставка фотографий «Годы тишины» молодого фотографа, видеографа Сырлыбека Бекботаева (до 29 марта 2015 года)
- выставка работ студентов университета Страсбурга, результатов воркшопа с художником Александром Угаем (с 11 по 23 апреля 2015 года).
- показ двух фильмов «Хозяева» и «Уроки гармонии».
Подробную информацию о проекте и каталог проекта можно найти на сайте ассоциации Apolllonia www.apollonia-art-exchanges.com
L’une d’entre elles s’intitule « Le filtre rouge ». Y sont représentés les photos-portraits de dirigeants kazakhes au début du XXème siècle, époque où les bolcheviques sont arrivés au pouvoir. Les photographies sont « passées » à travers un filtre rouge, couleur de l'étendard. Elles apparaissent comme déformées, abîmées. Une allusion au flot de désinformation sur l’époque des répressions staliniennes.
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Exposition de 15 artistes au Musée d’art contemporain « La vie est une légende » (jusqu’au 8 mars 2015)
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Exposition de photographies « Les années du silence » du jeune photographe et vidéo-graphe Syrlybek Bekbotaev (jusqu’au 29 mars 2015)
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Exposition des travaux des étudiants de l’université de Strasbourg, résultats d’un atelier avec l’artiste Aleksandre Ugaj (du 11 au 23 avril 2015)
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Diffusion de deux films « The Owners » et « Leçons d’harmonie »
Des informations détaillées sur le projet et son catalogue sont disponibles sur le site de l’association Apollonia www.apollonia-art-exchanges.com
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