La cérémonie annuelle des Oscars aura lieu le 2 mars à Los Angeles. Cette année, selon les critiques , les nominés étaient tout à fait prévisibles. Excepté quelques surprises...

«L'Observateur Russe» n'a pas manqué les prétendants aux récompenses.

Кадр из фильма «Афера по-американски» | "American Bluff

„American Bluff“ de David O. Russell est en tête en nombre de nominations: on en compte 10! L'histoire du brillant escroc Irving Rosenfeld et sa complice Sydney Prosser, obligés d'aider un agent du FBI à attraper les politiciens et mafieux les plus dangereux du New Jersey. L'intrigue du film est basée sur une opération spéciale du FBI qui a réellement eu lieu dans les années 80 sous le nom de code Abscam. Cependant, une histoire originale et un casting de stars ne fait pas automatiquement du film un favori absolu.

Sur ses talons et non loin derrière on retrouve le travail novateur d'Alfonso Cuaron „Gravity“.  Environ deux tiers du film sont des scènes entièrement créées à l'aide de l'infographie. S'il y avait une nomination séparée „meilleur film en 3D“, le travail de Cuaron serait vainqueur sans conteste. Le réalisateur a nourri l'idée du film pendant quatre ans: selon lui , il a dû attendre jusqu'à ce que la technologie devienne suffisamment avancés „pour donner une vision réaliste de l'espace sur un écran“. C'est seulement après la sortie d'»Avatar" que Cuaron a décidé que le temps était venu. Le réalisateur d'"Avatar", James Cameron a à son tour qualifié «Gravity» comme le meilleur film sur l'espace de l'histoire du cinéma.

Кадр из фильма «Гравитация» | "Gravity

 Quant à cette fameuse surprise de l'année, il s'agit en fait du film de Steve McQueen «12 Years a Slave». L'œuvre s'inspire de l'autobiographie de Solomon Northup, un livre publié aux États-Unis quelques années avant la guerre civile (1853) et devenu un best-seller. C'est l'histoire d'un père de famille de bonne éducation, trompé par un emploi attrayant à Washington, se retrouve esclave. L'histoire d'une couleur de peau qui provoque l'humiliation, la violence, un travail infernal et un changement incessant de propriétaires.

Кадр из фильма «12 лет рабства» | "12 Years a Slave

Bien sûr, McQueen n'a pas inventé la bicyclette en soulevant de nouveau la question de l'esclavage. L'an dernier, Tarantino a donné au monde l'excellent western «Django Unchained».

Cette année, le nombre de films sur les «combattants pour la liberté» s'agrandît de l'œuvre britanno-américaine «Un long chemin vers la liberté» sur la vie de Nelson Mandela et le film palestinien " Omar ", nominé pour les Oscars dans la catégorie Meilleur film en langue étrangère.

Une autre surprise pour les critiques: le film "le Loup de Wall Street » qui raconte l'histoire d'un célèbre gros bonnets des marchés de change. Le film ne s'inscrivait initialement pas dans le cadre «traditionnel». Non seulement en raison de l'abondance de scènes explicites, qui ont failli lui couter une interdiction pour les moins de 18 ans, mais surtout parce qu'il a enregistré un nouveau record de répliques avec le mot bien connu des anglophones commençant par la lettre «F». Et pourtant, c'est arrivé : le projet se félicite de cinq nominations, y compris dans la catégorie «Meilleur film » et deux «Meilleurs acteurs» pour John Hill et Leonardo DiCaprio. Le manque d'attention envers ce dernier de la part de l'Académie américaine de cinématographie est devenue une sorte de plaisanterie dans le milieu, et il est fort probable qu'il s'agira d'une quatrième nomination de DiCaprio qui restera sans couronnement.

Кадр из фильма «Волк с Волл-Стрит» | "le Loup de Wall Street »

Et enfin, le film «Capitaine Phillips» qui a bouleversé les spectateurs grâce notamment au talent de Tom Hanks, n'a pas susciter suffisamment les académiciens pour le grand prix. Mais un acteur inconnu, Barkhad Adbi a tout de même été nominé dans la catégorie «Meilleur second rôle».

Pour ce prix, il devra se confronter à Jared Leto en personne, un acteur que nous connaissons grâce aux films " Requiem for a Dream ", " Mr. Nobody " ou " Alexandre ". Cette fois il joue un travesti atteint du SIDA. Le film «Dallas Buyers Club» est tout simplement le drame de l'année. L'histoire d'un jeune homme ( joué par Matthew McConaughey ) qui en 1985 a été diagnostiqué malade du SIDA et, n'acceptant pas ce verdict, a commencé à prendre, puis vendre de la médecine « non — traditionnelle», sauvant ainsi la vie de personnes qui, comme lui, étaient jusque là condamnées.

Кадр из фильма «Далласский клуб покупателей» | "Dallas Buyers Club

En un mot, compte tenu de la prévisibilité de la nomination d'un grand nombre de ces œuvres, il est difficile de donner l'un d'entre eux favoris. Les thèmes sont variés, les idées novatrices, les scénarios travaillés, les effets jamais vu, les acteurs à leurs plus grand niveau — à vous en faire tourner la tête!  Mais en même temps, les sacrements ne sont que dans quelques jours ...