Heure de la Terre. Les pour et les contre
Cette année, l’heure de la Terre se déroulera le 29 mars de 20h30 à 21h30, aux heures locales.
Qu’est-ce que l’heure de la Terre, et pourquoi a-t-elle lieu ?
Cette manifestation a été inventée par l’organisation du Fonds mondial pour la nature (WWF) en 2007. Et c’est déjà la septième année que le dernier samedi du mois de mars, à une heure définie par avance, des gens normaux, des organisations gouvernementales et non-gouvernementales de tous continents éteignent les lumières et déconnectent les appareils électroniques.
Les organisateurs de cet événement souhaitent attirer plus d’attention vers la protection de l’environnement, l’épuisement des ressources naturelles sur la planète et la nécessité d’en prendre plus soin. Mais c’est aussi une lutte pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère et contre les centrales électriques. Les gens et les organisations qui participent à cette manifestation font leur possible pour prouver leur solidarité envers cette lutte.
Un peu d’histoire
En 2007, à l’appel du journal The Sydney Morning Herald, s’est déroulée une première manifestation du genre, et ont pris part à cet événement seulement les habitants de Sydney, soit plus de 2 millions de personnes.
Mais cet événement n’est pas passé inaperçu, et l’année suivante il s’est développé dans le monde entier. 35 pays participaient à la manifestation : cette année, les premiers à éteindre les lumières ont été les habitants de Nouvelle-Zélande, et l’heure de la Terre s’est achevée à San Francisco.
En 2009, la Russie a pris part à l’heure de la Terre, et il y avait en tout 88 pays participants, soit plus d’un milliard d’habitants de la planète qui ont éteint la lumière à l’heure convenue, et en 2010 le nombre de pays est passé à 100.
L’année dernière, à titre d’exception, il a fallu la manifestation à la semaine précédente, soit le 23 mars, puisque Pâques (pour les Catholiques et les Protestants) avait déjà lieu le dernier samedi du mois.
Des faits intéressants
Pendant toutes ces années, de nombreux monuments architecturaux ont participé à la manifestation « Heure de la Terre ». Le Colisée, la Statue de la Liberté, la Grande Muraille de Chine, ont éteint leurs lumières ces différentes années.
Cela fait déjà quelques années que la Tour Eiffel participe à l’événement, mais partiellement, puisqu’elle n’éteint ses lumières que pendant quelques minutes. Le fait est que pendant cette soirée, la Tour Eiffel ne ferme pas, s’y trouvent toujours beaucoup de visiteurs, et une immersion complète de la Tour dans la pénombre pendant une heure troublerait les déplacements sûrs.
Les adversaires et les partisans à cette manifestation
En 2009, depuis le début de la diffusion en masse, « l’Heure de la Terre » a trouvé beaucoup d’adversaires, qui la qualifient de flegme à l’échelle internationale, et se plaignent que la majorité des gens sur notre planète deviennent des victimes de la conscience de masse, sans même réfléchir à l’intérêt ou au dommage de ce qu’ils font.
Un économiste canadien, spécialiste de l’économie environnementale, Ross McKitrick, est le critique le plus connu de « l’Heure de la Terre ». Il s’oppose à la théorie de l’augmentation de la température globale, et soutient l’augmentation de la diffusion de l’économie bon marché sur notre planète. Voici un petit extrait de son jugement critique : « Je hais le Earth Hour. L’électricité abondante et bon marché a été la plus grande source de la libération de l’homme au 20-ème siècle ». Il considère fortement cette manifestation comme un acte de propagande immédiate anti-scientifique. Les autres opposants de « l’Heure de la Terre » craignaient et craignent cet arrêt simultané massif, ainsi que la consommation d’énergie électrique que peut entraîner ce geste. Ils redoutent que cela puisse nous amener à une hausse d’énergie et à des problèmes sérieux dans les réseaux, qui seraient capables de laisser des gens sans lumière pour une durée plus longue que celle planifiée par les organisateurs de la manifestation.
En particulier, on pense à l’avarie qui a eu lieu dans le réseau de la ville de New-York en 1977, puisque, ironie du sort, elle a également eu lieu à 20h30. Ainsi, pendant un court laps de temps, des éclairs qui se trouvaient dans quelques sous-stations, ont provoqué une mise hors circuit automatique des interrupteurs et ont plongé la ville dans l’obscurité. Le pillage de plus de 1500 magasins en a résulté, l’estimation du montant du préjudice causé est, selon certaines données, d’environ 1 milliard de dollars US.
En même temps, il y a eu beaucoup de conseils utiles ; comme de passer exceptionnellement une heure sans lumière, par exemple, amènerait à une méditation collective, et il y avait des blagues qui disaient que grâce à cet événement, à la fin de l’année 2009, on pouvait s’attendre à un boom de la natalité.
La réponse des spécialistes
Les spécialistes ont analysé toutes les craintes et sont unanimes sur le fait que cet événement en lui-même est incapable d’engendrer des profits ou des dommages.
Il n’y aura pas d’économie en coupant l’électricité pour une heure. Le fait est que la centrale électrique est un organisme suffisamment inerte, et même si tous les consommateurs cessaient de consommer de l’énergie, la turbine ne s’arrêterait pas aussi vite. Elle tournera à vide, exploitera l’électricité non utile aux consommateurs et continuera à rejeter du gaz carbonique dans l’atmosphère. On ne jettera nulle part l’énergie électrique, elle ne sera pas conservée et disparaîtra simplement.
Qui plus est, les économies ménagères consomment, selon la région, entre 10 et 20% de l’énergie électrique, la majorité de l’énergie est consommée par les entreprises de cycle continu, que personne n’arrêtera.
Les spécialistes répondent différemment concernant les craintes au sujet des hausses d’énergie, certains considèrent que le risque d’augmentation d’énergie avec la mise en circuit d’un grand nombre de consommateurs est minimal, puisque leur rapport en pourcentage est faible. D’autres soutiennent au contraire que la mise en circuit peut provoquer un pique de charge et l’arrêt automatique de certaines sous-stations.
Dans la pratique, pour les années passées avec l’existence de « l’Heure de la Terre », nous n’avons remarqué d’avaries dans les sous-stations d’aucune partie du monde.
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«Специалисты проанализировали все опасения и единогласны в том, что акция сама по себе неспособна принести ни пользу, ни вред.» — Упс, как-то неловко получается. Хотели, как лучше, а получилось по Черномырдину :)
Чем бы дитё не тешилось...
Ну, тут уже всё сказали в комментах, добавить нечего, разве что, зачем вообще писать, где и когда группы индивидумов включают и выключают свет?
Все очень верно написано. Хорошая статья. И цель у организаторов данной акции очень достойная. Алена,к чему ваш сарказм, у вас личная неприязнь к Екатерине или вы огорчены, что это не ваша статья? Если вы внимательно прочитали статью, то суть не в том, где и когда выключают свет.
Диана, что-то вы чрезмерно много читаете моралей комментаторам и всех подозреваете в зависти и обидах.Это прежде всего признак некоего самолюбования и абсолютной уверенности в собственной правоте:любой, кто влезет с критикой — завистник.Иногда получается действительно смешно. Умерьте пыл и позвольте людям выразить своё мнение, даже если вас оно не удовлетворяет.
Здравствуйте, Алена! Ваша острая реакция только подтвердила мои слова. Будьте счастливы!!!
Милая Диана! Какие глубокие у вас мысли! И вам не хворать!
Pour Алена и Диана.
Девочки, ваш задушевный разговор напоминает мне старый анекдот про двух подруг: «Какое на тебе миленькое платье. А что, твоего размера не было?»