Information concernant le changement de nationalité
« La police a-t-elle le droit de pratiquer le chantage ? » : c’est une question activement étudiée aujourd’hui, dans la presse française, liée à une histoire scandaleuse qui a eu lieu en banlieue parisienne (dans les Yvelines), où la police faisait chanter Anna, une étudiante russe. En échange d’une telle coopération, on lui avait promis de simplifier son processus d’obtention de la nationalité française. Si elle refusait, elle aurait beaucoup de problèmes quant à l’examen de son dossier.
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Anna a 18 ans, et actuellement elle se prépare à entrer dans une école supérieure. Sa famille a émigré en France il y a dix ans, ses parents ont depuis longtemps un passeport français qu’ils ont reçu étonnement vite et sans aucun problème.
La raison pour laquelle ceci a alors provoqué un tel intérêt venant des autorités n’est pas très claire. Peut-être c’est que la jeune fille a honnêtement écrit dans sa lettre de motivation pour obtenir la nationalité française qu’elle avait participé à des réunions politiques et à des manifestations, ou c’est peut-être tout simplement que les policiers ont inscrit la jeune fille dans un cercle « de droite », mais toujours est-il qu’en attaquant littéralement le répondeur et le téléphone portable, on a forcé Anna à jeter ses affaires et à se rendre d’urgence à l’interrogatoire.
Selon elle, ce qui intéressait particulièrement les policiers était de savoir qui de ses amis avait participé aux manifestations, si des connaissances de son ancienne école s’y trouvaient et ils ont même exigé des noms. On a même « demandé » à la jeune fille d’aller à la manifestation « Manif pour tous » et par la suite de transmettre des informations au sujet de certains participants (des noms, leur profession et leur adresse).
« Je vous préviens que même avec un bon avocat, l’obtention de vos papiers peut prendre beaucoup de temps », lui a déclaré l’officier de police après deux heures d’ « interview », et a également ajouté « qu’il ne voyait aucune volonté de coopérer et aucune motivation pour obtenir la nationalité française ».
« Est-ce que j’avais peur ? Je ne pense pas. J’avais plutôt l’impression de m’être retrouvée dans un film de gangsters », raconte Anna lors de son interview pour la chaîne le Figaro. A la question du présentateur quant à sa volonté future de vivre en France, Anna répond avec certitude que ce n’est pas une paire de policiers incompétents qui va entacher ses impressions sur le pays, et elle a ajouté qu’elle continuait à aimer la France, et tout ce qu’elle souhaite à présent c’est d’en finir avec ces procédures bureaucratiques et vivre ici en toute légalité.
Здешние лягавые нас всех пытаются вербовать и в больщинстве случаев это удается — будь то гражданство, деньги либо подозрительный брак.