Déchaînement des passions sur DSK
L'ex-président du FMI Dominique Strauss-Kahn est de nouveau en plein scandale sexuel: la justice française l'accuse... de « proxénétisme aggravé en réunion ». Son complice principal n'est autre que le célèbre patron de six bars à prostituées, Dodo la Saumure.

Кадр из фильма «Добро пожаловать в Нью-Йорк», Ж.Депардье в роли ДСК | Image du filme Welcome to New York
L'ancien ministre des Finances du gouvernement Jospin est un homme politique populaire, surnommé familièrement DSK par les français. Et en France, ce genre d'abréviation n'est réservé qu'aux favoris.
Cependant ce n'est un secret pour personne que DSK n'est pas seulement un économiste brillant, mais aussi un grand amateur de la gent féminine. Et en 2011 son aventure sexuelle dans l'hôtel new-yorkais ne fait que confirmer ces on-dit. A ce moment là, rappelons-le, le patron du FMI était accusé de « tentative de viol » d'une femme de ménage noire-américaine, ce qui lui présageait une peine de prison à deux chiffres. Grâce aux efforts de ses avocats DSK fût alors relâché « par manque de preuves » mais aussi grâce aux relations assez douteuses de la « victime » avec le monde criminel.
Il faut également noter le comportement distingué de la femme de l'accusé Anne Sinclair, célèbre journaliste et héritière du grand galeriste. Dans cette situation difficile elle dépensa une petite fortune en avocats et réussit à extirper son mari de la prison américaine. Mais ce scandale n'a pas coûté à Strauss-Kahn seulement sa position au sein du FMI. Anne Sinclair n'a pu endurer la honte et demanda le divorce peu après.
DSK n'est néanmoins tranquille, seulement, comme on dit, « dans ses rêves ». Au mois de février 2012 l'ex-patron du FMI est de nouveau devant les inspecteurs, cette fois-ci français, en ce qui concerne l'organisation d'un réseau de souteneurs à Lille. C'est là-bas, dans l'hôtel «Carlton», que se « détendaient » les fonctionnaires et patrons locaux, et le programme des festivités y était justement géré par «Dodo la Saumure».
Il se trouve d'ailleurs que DSK participait activement à ces fêtes galantes. Et les détectives se sont attaqués à son cas avec une certaine hargne. Le principal élément de l'accusation était l'interception d'une correspondance par mails avec une de ses connaissances dans laquelle les deux hommes discutaient des qualités des « nanas ».
Le fin mot de l'histoire, c'est que cet auguste passe-temps de DSK n'a pu être requalifié d'infraction à délit. D'ailleurs Strauss-Kahn ne s'inquiétait pas vraiment à ce sujet ; cependant il ne risque peut-être pas la cour d'assises, mais surement l’audience pénale.
En plus, toutes les personnes mises en cause dans cette affaire jurent que Strauss-Kahn n'imaginait même pas que ses partenaires n'étaient pas simplement des amateures, mais des professionnelles. Quant à Dodo la Saumure, il nie tout en bloc; il ne sait pas qui sont ces femmes, un point c'est tout...
«DSK», l'homme et le sex-bar
Il faut dire que Dodo la Saumure ne se refuse pas même quelques ambitions littéraires: il a déjà sorti son livre, à la gloire du désormais célèbre coureur de jupons ...
Soudain, encore des ennuis pour l'ex-ministre ! Le 30 avril Dodo la Saumure a ouvert en grande pompe un nouveau bar à hôtesses près de la frontière franco-belge, en l'appelant des initiales « DSK ». Pourquoi là-bas et pas ailleurs? C'est parce qu'en Belgique (comme en Hollande et en Allemagne) les services sexuels rémunérés sont tout à fait légaux, et parce que ce lieu est parfaitement accessible à tout français.
Dans le sex-bar «DSK» on trouve toutes les composantes du genre: pool dance, chambres intimes, service exclusivement féminin (plus un transexuel qui vient compléter le lot). Et au beau milieu de tout ça, l'entrepreneur-proxénète affiche dans son établissement le portrait de l'«héros-amant» !
Cette fois-ci, Dominique Strauss-Kahn a lui-même décidé de saisir la justice. Mais comment prouver que ce sont ses initiales? D'après le maître des lieux, c'est « Dodo Sex Klub » qu'il faut comprendre. Et la photo-portrait? Et bien, elle est tout à fait officielle, pas clichée en cachette. Par conséquent, n'importe qui à le droit de l'afficher n'importe où !
Pendant ce temps, l'histoire de ce Casanova contemporain a également inspiré les cinéastes. Abel Ferrara, célèbre pour ses films d'horreur, a consacré à cette épopée surépicée son film «Welcome to New York ». Et c'est personne d'autre que le «nouveau russe» Gérard Depardieu qui y tient le rôle principal. En ce qui concerne le rôle de l'héroïne (Anne Sinclair), il fût refusé par Isabelle Adjani , pour finalement être joué par l'actrice américaine Jacqueline Bisset, connue du public russe comme étant la femme du danseur soviétique Alexandre Godounov.
Le film à scandales fût proposé au Comité de Sélection du Festival de Cannes qui l'a refusé. C'est pourquoi les producteurs ont décidé de proposer durant toute la durée du Festival le visionnage film en ligne sur Internet, pour la modique somme de 7 euros.
...Qui est-il donc, ce DSK ? Acheteur ou vendeur? Client ou manager? Et d'où vient cette agitation dans ce pays où, contrairement aux Etats-Unis, on ferme généralement les yeux sur les performances sexuelles des puissants de ce monde?
Il semble en fait que ce n'est pas de sexe mais de peur dont il s'agit. DSK est craint par ses ennemis mais aussi par ses alliés. Des bruits courent comme quoi à l'époque le président Sarkozy a personnellement « pistonné » Strauss-Kahn au poste de président du FMI, l'ayant somme toute condamné à un exil plus que prestigieux.
Et ces dernières tentatives de noyer DSK «dans la saumure», ne serait-elles pas une conséquence du fait qu'il émerge petit à petit ? Son entreprise de consulting porte ses fruits, et la dame qui se montre à son bras aux réceptions est non seulement belle mais aussi très riche !
Mais ce n'est pas tout : DSK affirme avoir trouvé le remède miracle contre la crise mondiale. Et de se moquer du président Hollande, qui considère que c'est le système financier qui est fautif. «Accuser les finances de la crise, c'est comme accuser l'industrie automobile d'être responsable des accidents de la route» — ironise l'ex-patron du FMI.
Et quelle est donc la morale de l'histoire (en admettant qu'il y en ait une)? Qu'il est peu profitable à une personne publique de visiter publiquement les maisons closes. Surtout lorsque la législation autour du plus vieux métier du monde induit des sueurs froides à chaque représentant français du sexe « fort ».
Пока не прочтешь статью до конца, до известий о фильме – полный сюр и выпадение из реалий. Статья о Стросс-Кане, а на фото – Депардье. Где-то в глубине памяти всплывает: кто-то из них кого-то играл. То ли Стросс-Кан Депардье в России, то ли Депардье Стросс-Кана в Америке. Кто из них имел негритянку в Нью-Йорке, а кто – чеченца в Грозном? И все из Парижа. И почти одновременно? И при чем здесь Депардье и МВФ? И обещание спасти мир от кризиса? А, впрочем, и Стросс-Кан с кризисом связан: свалил от налогов в Бельгию. Или в Россию? Или я что-то путаю? Или и то, и другое, и третье – реалии? А фильм – сон?
Статья-то толковая. Но во избежание путаницы лучше было бы ее прооиллюстрировать фото самого Стросс-Кана, или уточнить, что это кадр с Депардье в роли ДСК.
С таким фото получилось даже тактичнее и забавнее. Зачем лишний раз полоскать портрет? Популяризировать или демонизировать? Ни то, ни другое никому не нужно. Информация с журналистской позицией есть – уже предостаточно.
Кира — здорово!!!