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jeudi, 28 mars 2024
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Daniel Leconte: Communisme. Le murmure des âmes blessées

Беседовала Огулбиби МАРИАС12:43, 20 décembre 2017Russie IciImprimer

Quand le mur de Berlin est tombé, j’avais cette idée de raconter l’histoire du communisme de toute la Russie.

Daniel Leconte

Je voulais qu’on prenne conscience  comment les Soviétiques ont vécu. Chez nous par exemple on ne connaissait rien de vous. Vous aussi vous ne connaissiez rien de nous.  La connaissance de l’Occident en l’Union Soviétique   était très idéologique. Et  nous avons des certitudes sur l’Union Soviétique qui sont fausses, qui n’étaient qu’apparences. J’ai été à Moscou en 1982 pour mon premier  film.  J’ai vu qu’on était tellement loin de la prise de conscience de ce qu’ont vécu les soviétiques que j’ai eu envie de raconter cette histoire. Mon envie c’était surtout de ne pas faire de l’histoire illustrée pour les nuls : comme un commentaire très idéologique qui recycle la doxa d’un universitaire français sur les images d’archives convoquées pour valider des idées préconçues.

Je voulais une histoire très humaine, très incarnée.  Mon conseiller historique Alexandre Adler m’a expliqué : Daniel, tu sais la Russie est très simple.  Si tu veux montrer cette histoire à la façon humaine tu prends  une famille ouvrière, surtout une dynastie ouvrière.  Toutes ses familles ont le même destin. C’est une histoire qui est programmée. Donc, je suis allé chercher une dynastie à l’usine des automobiles  ZIL.  Et à ce moment-là on m’a proposé plusieurs dynasties ouvrières. Et j’ai choisi une dynastie qui n’est pas celle-là. C’était assez incroyable, c’était une personne qui est devenu le directeur de l’usine.  Quand on s’est apprêté de partir pour le tournage, quelques jours avant le départ on a appris que le patriarche venait de mourir de crise cardiaque. Et donc, c’était très compliqué, parce qu’on n’improvise pas en Union Soviétique. Mais on est quand même partis. Et quand on est arrivé là-bas on m’a proposé la famille Kazakov – dynastie ouvrière.  Le grand père est devenu communiste en participant à un meeting dans l’usine à ZIL en 1921. Et ses filles sont toutes passées par ZIL, ainsi que son petit-fils Anton.

 

L'intégralité de l'interview sera bientôt publiée 

 

Un commentaire

  1. Anonyme dit :

    Хорошее, искренне интервью. Я ему верю и согласен с его убеждениями в бесчеловечности системы, породившей репрессии и ГУЛАГ. Закрывать на это глаза и «объективизировать» роль Сталина, то есть прощать и даже оправдывать его злодеяния нечестно.

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