La Byzance, Rome antique, Troie et le mont Ararat dans un État
L’Antiquité et la Byzance, Rome antique, Phrygie, Troie, le Mont Ararat et même l’Olympe, ainsi que l’état jadis prospère d’Urartu, les royaumes hittite et lydien et, enfin, l’Empire ottoman — les lieux et civilisations célèbres de différentes époques ont une chose en commun.
Leur histoire s'est développée sur le territoire de la Turquie moderne.
Les autorités de la République turque ont invité la presse russophone à découvrir et à apprécier les richesses culturelles et naturelles d'Anatolie (la partie asiatique de l'État).
Ainsi, lors du XXIe Congrès mondial de la presse russe (WARP) fin octobre, des représentants des médias de plus de 50 pays se sont rendus à Ankara.
Dans le prolongement des travaux du Congrès, les journalistes ont eu droit à un véritable voyage de presse dans les villes et les réserves naturelles, ce qui a amené même des journalistes expérimentés à ouvrir grand les yeux.
Ceux qui ont l'habitude de passer leur temps dans les eaux chaudes des mers sur les côtes de la Turquie, sans jamais jeter un coup d’œil dans l’arrière pays, ne soupçonnent même pas ce qui reste en marge de leurs vacances d'été.
La Turquie a de la chance
Puisque les civilisations, autrefois existées sur son territoire, ont tracé la direction de l'histoire du monde.
Par conséquent, les artefacts qui ont rempli des musées et des monuments protégés par l'État, sont marqués sur toutes les routes du pays par des panneaux bruns.
Konya — l'une des plus anciennes villes du pays, était autrefois la capitale de l’Empire Seldjoukide. Ici, Mevlana, poète et le mystique, a fondé l’ordre soufi des Derviches Tourneurs.
À Konya se trouve le mausolée de Mevlana, un lieu de pèlerinage pour les musulmans. Il est situé sur le territoire de l'ancien monastère des Derviches. Il sert maintenant de musée abritant des manuscrits de Mevlana remplis de superbes miniatures dorées.
À Konya, un centre a été construit ou on peut voir un spectacle durant lequel les derviches tournent sur eux-mêmes, vêtus de tuniques blanches, dans une danse mystique proche de la transe.
Les traces des grandes civilisations en Turquie sont partout
La Cappadoce est le berceau des premiers chrétiens. Le musée en plein air a rassemblé des formes naturelles étonnantes qui ont servi de refuges aux premiers croyants chrétiens. Pour voir toute l'originalité et le mystère de la Cappadoce, vous ne pouvez que survoler celle-ci.
De plus, en montgolfière. Et seulement tôt le matin.
Ici, la nature a créé quelque chose d'irréel du point de vue de l'homme moderne. Les premiers chrétiens utilisèrent d'étranges tours de pierre pour y vivre et pour y aménager leurs églises.
Des «cheminées» de fée
Des millions d'années ont été nécessaires pour que ces miracles apparaissent en Cappadoce. À l'aube de l'univers, la lave des volcans en éruption couvrait toute la région. Sa couche atteignait 150 mètres. Ensuite, a commencé l'érosion des roches et un nouveau paysage a vu le jour. Ainsi la nature a créé une richesse incomparable.
Beaucoup plus tard, un homme compléta le décor de la Cappadoce, taillant des maisons et des églises dans les rochers. Les églises creusées dans les rochers émerveillent par leurs dômes, leurs voûtes et leurs colonnes. Et surtout par les peintures murales. Les photos sont interdites à l'intérieur, ainsi vous pouvez voir leur décoration uniquement en visitant ces lieux.
Mais non seulement ces bâtiments fantastiques servent de marque de la région. Des villes souterraines font une impression encore plus puissante. Elles sont adaptées non seulement pour un abri temporaire, mais pour une longue vie sous terre. Ici, des réservoirs d’eau ont été construits et des conteneurs de vin ont été stockés.
La terre antique frappe par des miracles qui ne peuvent pas être complètement expliqués à ce jour. Par exemple, ici des «maisons» souterraines à vingt (!) étage ont été découvertes par des archéologues. Les scientifiques assurent l'existence de 250 villes souterraines.
Kayseri, connue sous le nom de Césarée à l'époque des Romains, est aujourd'hui une ville d'un plus d'un million d'habitants.
Un des «tigres de l'Anatolie». Le centre de commerce, qui a quatre mille ans. La capitale des tapis et des kilims. 70% de tous les meubles turcs sont produits à Kayseri. Le marché de la ville rivalise avec la taille de celui d'Istanbul. Il y a une blague sur les marchands locaux qui, si vous leurs demandez combien font deux plus deux, alors la réponse sera évasive: «Est-ce que c'est pour acheter ou vendre?»
En 1206, les Seljuks ont commencé à construire un grand complexe comprenant la Grande Mosquée, deux Medersa, un mausolée. À côté se trouvent dix-neuf tours de la forteresse de la ville. La vieille ville est entourée d'hôtels de luxe, comme le flux de touristes à Kayseri ne faiblit pas.
S'il fait très chaud et que vous ne pouvez pas vous passer de la mer, Alanya est le lieu où vous pouvez combiner le tourisme culturel et balnéaire.
On l’appelle souvent la Riviera turque. Le château d'Alanya est un site du patrimoine mondial de l'UNESCO. Le mur qui l’entoure (sur la crête des rochers) rappelle par la virtuosité de sa construction la Grande Muraille de Chine.
La résidence d'été du premier président de la République de Turquie, Mustafa Kemal Atatürk, se trouvait à Alanya. Sa maison a été transformée en musée.
Et enfin, à Alanya se trouve la plage Cléopâtre. Selon la légende, le commandant romain Mark Anthony aurait donné une partie de cette côte à la reine égyptienne sa bien-aimée, Cléopâtre.
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