Le 25 avril, le festival « Les cosaques du Don à Paris » a ouvert ses portes au centre de Russie pour la science et la culture (CRSC) de Paris.

Parmi les invités se trouvait le directeur du CRSC Igor Alexandrovitch Chpynov, l’ataman de la « Grande armée du Don » Victor Gontcharov, mais aussi le métropolite Cyrille de Stavropol et de Nevinnomysk, qui s’avère également président du Comité synodal relatif à l’interaction avec les Cosaques.

Monseigneur Cyrille a noté que le festival se déroulerait durant les jours de pâques, et pour cela il a commencé son discours par une joyeuse exclamation, « Jésus a ressuscité », à laquelle la salle a répondu « il est vraiment ressuscité ».

Le métropolite a déclaré que son voyage à Paris marque encore un événement important, le début d’un travail commun entre l’Eglise Orthodoxe Russe et la Fédération de Russie sur la « Conception de la présentation ecclésiastique et du soutien aux cosaques », ce qui reflète la renaissance des traditions cosaques et l’espoir d’une sauvegarde du patrimoine culturel des cosaques du Don pour les futures générations. Dans ce sens, le festival à Paris est encore un bon signe, qui témoigne que chez les cosaques vivant sur le territoire russe, il y a maintenant la possibilité de communiquer et de maintenir les liens culturels avec les émigrants, qui se sont exilés en France après la révolution d’octobre qui a séparé beaucoup de familles et de générations.

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Victor Gontcharov, ataman de la « Grande armée du Don », a parlé du destin des cosaques et de leur situation actuelle. On compte aujourd’hui sur le territoire russe 11 troupes, la Grande armée du Don et l'armée de Kuban étant les plus importantes. De nos jours, environ 8 millions de cosaques vivraient en Russie. A la fin du discours, l’ataman a invité les français à visiter le congrès international d’octobre 2015, afin d’évaluer les résultats des travaux dans les domaines qu’il estime prioritaires, et plus exactement dans la renaissance historico-culturelle des cosaques, mais aussi l'éducation des nouvelles générations.

Même si les mots prononcés sont importants, il est quand même « mieux de voir une fois que d’entendre cent fois ». Outre l’exposition marquant l’ouverture du festival, le principal cadeau attendait les invités de l’évènement : le spectacle des plus « vrais » cosaques du Don qui soient. De belles jeunes filles dans des robes fleuries et éclatantes, de gaillards jeunes hommes, une « malice » dans les yeux. Et quelles voix ! Quelles intonations ! Il semblait parfois que la scène du centre culturel Russe soit assez petite pour de telles représentations. Ce n'est pas la même échelle ! Mais je pense que ce que les invités du festival ont vu et entendu, est plus que suffisant, pour s’imprégner de la sincérité, de la passion et de l’optimisme des cosaques et se rappeller pour longtemps cette fête de la vie. Et surtout pour ressentir à quoi cela ressemble , « une âme qui chante »...