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jeudi, 25 avril 2024
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Festival international des jardins dans le château de Chaumont-sur-Loire

Texte, photos et vidéo: Elena Iakounine, traduction de Davis Nyembo0:47, 18 mai 2017CulturesImprimer

Les jours chauds arrivent, les fleurs éclosent, on planifie ses vacances et ses voyages. Les châteaux de la Loire font parties de ces destinations chanceuses qui ne connaissent pas de baisse de fréquentation.

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Cependant, les structures de gestion de ces perles dispersées le long du fleuve le plus long de France, ne veulent pas se reposer seulement sur l'architecture des ses châteaux, ni sur leurs paysages en pleine nature. Ils cherchent sans cesse de nouvelles sources d'attractions et d'émerveillement.

Le château de Chaumont-sur-Loire, classé troisième en terme de fréquentation (derrière les châteaux de Chambord et de Chenonceau), se souvient encore des deux illustres dames de la Renaissance qu'étaient Catherine de Médicis et Diane de Poitiers. Le château a appartenu à l'une, puis à l'autre. Après la mort de son mari, Henri II, Catherine de Médicis propose à la maîtresse de ce dernier de quitter Chenonceau et de s'installer à Chaumont. Diana de Poitiers accepte et s'ensuit un changement dans la royauté.
Les souvenirs des ces temps anciens sont précieusement gardés dans les salles du château.

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Pourtant, Chaumont n'est pas seulement un château, admirablement bien conservé, une écurie et une ferme, mais c'est également un immense parc de 32 ha, dont il est impossible d'en faire le tour à pied (c’est pour ça qu’il y a un petit « train » qui y passe). Le château possède des terrains luxuriants l'entourant de tous les côtés.

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Il y a 25 ans, en 1992, a été crée le centre d'Arts et de Nature, qui accueille le festival international des jardins.
La 26e édition de ce concourt annuel a débuté en avril, et de nombreux jeunes paysagistes et designers venus de Chine, Grande-Bretagne, Italie, Allemagne, Ghana, Brésil et Japon y participent. L'artiste Nikolaï Polisski y représente la Russie.

Le thème de cette année est « Le pouvoir des fleurs ».

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« L'Observateur russe » s'est rendu au pré-vernissage de 25 jardins. Ces jardins aux couleurs printanières, estivales et même automnales comparaîtront devant les yeux du public jusqu'à la clôture du festival, fixée à début novembre.

Certains jardins fantasques démontrent l'imagination sans limites des concepteurs-paysagistes. Il n'y a pas deux concepts qui se ressemblent. Et si l'on prend en compte le fait qu'il y a entre 300 et 400 candidatures, et que le jury ne doit sélectionner que 25 projets, alors on peut deviner le nombre d'idées qui fleurissent dans l'esprit des participants au contact de la nature.

L'humour, la poésie, la provocation ou le lyrisme — des moyens d’expression sont à profusion.

Pour sa composition suspendue au plafond de l'écurie, il aura fallu à Rebecca Louise-Low plusieurs milliers de fleurs sèches et naturelles, neuf jours de préparation, et l'aide de douze étudiants en école d'art.

Ребеккеа Луиз-Лоу |Rebecca Louise-Low

On peut aussi y apercevoir la réalisation de Stéphane Guiran : un jardin composé de quatre mille fleurs de quartz qui changent en fonction de la lumière et de la musique.

L'agora
C'est un amphithéâtre réalisé avec des éléments de jardin. On peut s'y réunir et y débattre au milieu des fleurs. On peut aussi s'y vider de ses émotions. Pour cela, des porte-voix spéciaux ont été installés, dans lesquels on crie de toutes ses forces, car cela est permis dans la nature.

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Les belles aux eaux dormantes
Les belles désignent bien évidemment les roses. Ici, ce sont les reines. Elles sont plantées sur des piédestaux en roseaux et sont entourées par une bordure noire pour donner plus de contraste.

En week-end, la propriété accueille environ cinq mille visiteurs. C'est un chiffre impressionnant, d'autant que les lieux sont suffisamment grands pour accueillir tout le monde, et comprennent des cafés, des restaurants et des salons de thé. Mais il est préférable, si possible, de visiter le domaine pendant la semaine, sachant qu'il est ouvert 363 jours par an.

Il faut compter 185 km depuis Paris pour se rendre à Chaumont. Il est possible d'y aller en train, en le prenant à la gare Paris-Austerlitz et en descendant à Onzain, ou via l'autoroute A10.

Toute l' information est sur le site: http://www.domaine-chaumont.fr

2 commentaires

  1. Anonyme dit :

    I cannot share this link on Facebook! Instead of the gardens there is a link about Donbass kids...It's crazy!

  2. Rédaction dit :

    Try it again please, it may be fixed

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