La Maison du Russe à l’Etranger (MRE) fête ses 20 ans
Русская Франция стала непосредственным участником исторического события, т.к. одним из учредителей выступило старейшее русскоязычное парижское издательство «YMCA-Presse ». Общественный Фонд Александра Солженицына и правительство Москвы присоединились к инициативе.
C’est en décembre 1995 qu’elle a ouvert ses portes à Moscou et elle se nommait alors Bibliothèque-fondation « Russe à l’Etranger ». La France Russe a été la toute première à participer à cet’évènement historique, puisque il s'agit de l’un des fondateurs de la plus ancienne maison d’édition parisienne en langue russe, intitulée « YMCA-Presse ». Les fonds publics d’Alexandre Soljenitsyne et le gouvernement de Moscou a soutenu l’initiative.
«Русского очевидца» пригласили отметить знаменательную дату.
Le directeur d’ « YMCA-Presse », Nikita Alexeïevitch Struve a soutenu la proposition de créer en Russie une filiale d’ « YMCA » appelée « La voie Russe ».
C’était il y a 20 ans jour pour jour.
En décembre 2015, la Maison du Russe à l’Etranger qui désormais porte le nom d’Alexandre Soljenitsyne a emmené en ses murs les Jours des médias en langue russe à l’étranger.
L’Observateur russe a été invité à fêter la date anniversaire.
C'était non pas une fête à proprement parler, mais une conférence réunissant les rédacteurs en chef de magazines, journaux et sites provenant d’Amérique, d’Allemagne, de République Tchèque, de Norvège, de Géorgie, de Belgique et de France. Car comme l’a très justement dit le Directeur de la MRE V.A Moskvine, « l’anniversaire doit être mis à profit ».
L’intervention des journalistes a en premier lieu eu pour but l’échange des dernières informations et du savoir-faire. A été présenté le recueil des « Médias du russe à l’Etranger » (« Jours des médias de 2011 à 2014 ») écrit en coopération avec la maison d’édition de l’université d’Etat de Saint-Pétersbourg.
Наши же коллеги из-за океана чувствуют себя вполне прилично. В столице Калифорнии г.Сакраменто успешно действует русскоязычный медиахолдинг «Афиша» (радио, газета, рекламный вестник, сайт). Реклама в холдинге не иссякает, продолжая оставаться надежной подушкой безопасности. В чем секрет? Русскоязычное население города – 150 тысяч человек, работают русские аптеки, магазины, адвокатские конторы и много чего еще. Европа может «похвастаться» разве что сокращением выпусков печатной продукции – например, с еженедельного на два выпуска в месяц (ситуация «Пражского экспресса»). Норвежский журнал и вовсе вынужден был закрыться. Его главный редактор Татьяна Дале теперь выпускает альманах по вопросам права, рассчитанный на русских в Норвегии, Дании и Швеции. Правовой тематике была посвящена отдельная встреча, которую провели соорганизатор Дней - Фонд защиты и поддержки прав соотечественников за рубежом.
Бельгия, Франция и Германия, как мы поняли, вправе гордиться сайтами, и если в Германии бумажные газеты все же есть (и по слухам сих немало), то Франция блещет их отсутствием.«Будущее за электронными СМИ», — говорим мы бодро и надеемся, что это будущее нас не обманет.
Tous ont traité du problème concernant le financement qui, en plein cœur de la crise, risque de s’effondrer, et l’on ne parle pas seulement des tirages mais aussi des éditions elles-mêmes.
D’ailleurs, une telle impression catastrophique s’exprime au travers de la situation autour des périodiques européens. Nos collègues outre-Atlantique, eux, se sentent parfaitement bien. A Sacramento, capitale de la Californie, le holding-media en langue russe « Afficha » (radio, journal, revue publicitaire, site) fonctionne à la perfection. Son secret ? La population russe de la ville constituant 150 000 personnes qui travaillent dans des pharmacies russes, des magasins, des cabinets d’avocats et beaucoup d’autres lieux encore.
L’Europe ne peut se « vanter » que de la diminution des publications papier qui, par exemple, passe d’un rythme hebdomadaire à seulement deux numéros par mois (c’est la situation du « Prague express »). Le journal norvégien a dû fermer ses portes. Son rédacteur en chef, Tatiana Dahle, édite dorénavant des almanachs concernant les droits accordés aux russes en Norvège, au Danemark et en Suède. La Belgique, la France et l’Allemagne peuvent être fière des sites en lignes, et si en Allemagne, il subsiste toujours des journaux papier (et selon la rumeur il y en aurait pas mal), la France, quant à elle, regrette amèrement leur absence.
« L’avenir appartient aux médias en ligne », déclarons-nous fièrement, tout en espérant que ce futur ne nous fera pas défaut.
En 20 ans, la MRE s’est transformée en un complexe puissant de l’étude et des sauvegardes de l’héritage issu de l’émigration russe. Des immeubles contemporains construits dans l’esprit de l’ancien Moscou ont du être rajoutés à l’ancienne petite villa de deux étages. C’est ici qu’on siège maintenant un musée (statut récemment acquis et de grande notoriété), des archives, une bibliothèque, ainsi qu’un centre de recherches, un centre culturel, ainsi que de civilisations.
D’ailleurs, l'espace ne suffira pas éternellement, et c’est pourquoi un nouvel édifice spécialement dédié aux archives sera construit dans l’arrière-cour. Mais au départ, les documents, véritables témoins de l’histoire, ont été ramassés dès 1974 par A.I. Soljenitsyne. C’est alors que du Vermont américain a retentit son appel à l’émigration : conserver et lui envoyer tous les matériaux un tant soit peu intéressants ; lettres, notes, photos et cartes postales.
L’écrivain rêvait réellement d’un musée provincial, et même si la vie y a bel et bien apposé ses corrections, la Maison porte maintenant son nom et s’élève face à l’illustre théâtre sur la Taganka. Notons que le dépôt contient plus de 2 000 boites d’archives.
На внутренних стенах главного здания хранятся фрагменты росписей из несохранившегося храма Св.Иоанна Воина, что стоял раньше в Медоне под Парижем. Их автор – Ю.Н.Рейтлингер (сестра Иоанна), а спас и передал фрески в дар ДРЗ Н.А.Струве.
La partie musée contient plus de 16 000 œuvres uniques.
Sur les murs du bâtiment principal reposent des fragments de peintures murales provenant de la cathédrale St. Ioanne Voïne, désormais détruite, et qui auparavant se tenait à Meudon, dans la région parisienne. L'auteur des fresques est Y. N. Reytlinger (sœur Ioanna). N.A. Struve avait réussi à sauver ses fresques et d’en faire don à la MRE.
Au deuxième étage se trouve une exposition permanente, don du collectionneur français A.L. Smetankine.
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